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Un effet de grande magie, une révélation de l’effet de roue

Mise en scène du numéro de grande illusion

Une grande roue A (voir profil fig. 1) peut librement tourner autour d'un arbre B ajusté à un support C qui est lui-même solidement fixé, en D, au plancher de la scène par exemple.

Cette roue est reliée par une courroie sans fin (F) à un petit moteur électrique (F) (voir fig, 2). Quand le moteur est mis en marche, la roue peut tourner autour de son axe G à une vitesse vertigineuse comme pour un ventilateur.

A droite de la roue (à droite par rapport au public) se trouve un disque H, d'un diamètre inférieur à celui de la roue A.

Ce disque peut pivoter autour du support I (voir fig. 3) pour venir se placer, quand on le désire, devant la roue en dissimule seulement les rayons aux regards des spectateurs, la jante restant toujours visible.

Effet du tour de magie

Ces principes étant posés, voyons l'effet de cette illusion. Tout d'abord. deux tabourets K et M sont placés, le premier derrière la roue ou le ventilateur, le deuxième devant la roue (voir fig. 4). Une dame monte sur le tabouret K. La roue ou le ventilateur dans cette grande illusion est en mouvement. Cela tourne grâce au moteur, à une vitesse vertigineuse. Il semble impossible, dans ces conditions, de traverser cette roue, puisque les rayons tournent en même temps qu'elle.

La dame qui est sur le tabouret K doit cependant passer sur le tabouret M, en traversant la roue. Pour ce faire, le disque H est rabattu contre la roue, dont les spectateurs continuent à voir tourner la jante seulement puisque les rayons sont cachés par le disque H. Quelques secondes après, celui-ci est ramené à sa position normale, la roue tourne toujours et la dame se trouve sur le tabouret M.

Explication

Le secret du tour repose tout simplement dans ce fait que la jante de la roue tourne indépendamment des rayons.

Quand le disque H est à sa position normale, les rayons tournent en même temps que la jante. Mais aussitôt après que le disque H est rabattu, la dame arrête les rayons avec la main. A ce moment la jante continue seule son mouvement de rotation.

Les spectateurs s'imaginent, à bon droit, que les rayons suivent ce mouvement, alors qu'il n'en est rien. Dans ces conditions il est aisé, pour la dame, de passer librement du tabouret K sur le tabouret M. Dès qu'elle s'y trouve, les rayons sont rendus solidaires de la jante, le disque est ramené à sa position normale, et les spectateurs sont étonnés de voir la dame en M, alors que, pour eux, les rayons n'ont jamais cessé de tourner.

Pour donner à cette illusion le relief qu'elle mérite, les auteurs recommandent de frapper l'esprit du public en ajoutant à la mise en scène les détails suivants : Décorer les rayons en rouge et or la jante de la roue. Y ajouter des rubans de couleurs différentes qui voltigeront sous l'action du mouvement de rotation. Décorer également le disque d'ornements bizarres. Augmenter la puissance du moteur pour produire un bruit infernal.

illusion illusion 2

Détails technique

L’'extrémité de chaque rayon se trouve fixée, par une clavette, une bille de rutilement prenant appui à l'intérieur de la jante qui est creuse.

Quand la roueou le ventilateur est mis en mouvement, la courroie exerce une traction qui entraîne tous les rayons à la fois.

Ces derniers tournent donc en même temps que la jante. Il suffit, pour les arrêter, de saisir, avec la main, un seul rayon.

A ce moment la jante. seule continue son mouvement de rotation.